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5/6/2025
- mis à jour le
10 conseils pour trouver des clients

Sommaire
Trouver des clients n'est pas une question de chance, mais de méthode. Si l’on veut être visible et attirer l’attention, il faut savoir où concentrer ses efforts. Cela commence par clarifier ce que l'on offre et à qui, avant de passer à l'action. Les premiers pas sont souvent les plus déterminants.
…Parce que, trouver des clients, c’est d’abord savoir où poser ses premières pierres.
1. Définir clairement sa proposition de valeur
Difficile de vendre quoi que ce soit si l’on ne sait pas formuler ce qu’on propose. Avant même de parler prospection ou communication, mieux vaut poser à plat trois choses : pour qui on travaille, quel problème on résout, et ce qu’on apporte de concret. Simple, mais fondamental.
Une bonne proposition de valeur, c’est un peu comme une boussole. Elle évite de s’éparpiller, elle clarifie le message, elle fait gagner du temps. Pas besoin d’en faire trop : quelques mots bien choisis valent mieux qu’un long discours.
L’idée n’est pas de plaire à tout le monde, mais d’être compréhensible pour les bonnes personnes. En général, une phrase suffit : “J’aide [tel type de client] à [résoudre tel point de blocage] grâce à [telle solution précise]”. C’est sobre, direct, et ça fonctionne.
Prenons un exemple.
Dire « je suis graphiste freelance », c’est comme dire « je fais des trucs visuels ». Trop flou, trop générique, ça ne raconte rien.
Mais si on dit :
« J’aide les jeunes marques à créer une identité visuelle claire, cohérente et mémorable, pour qu’on les repère en un clin d’œil. »
Là, on comprend tout de suite : à qui on s’adresse, ce qu’on apporte, et pourquoi ça compte. Ce n’est pas juste une fonction, c’est une promesse et une accroche qui donne envie d’en savoir plus.
2. Activer son réseau personnel et professionnel
On pense souvent prospection, site web, visibilité. Et on oublie le plus simple : parler de son activité autour de soi. Pas pour vendre. Juste pour dire ce qu’on fait, clairement. C’est souvent ce petit geste qui débloque les premières opportunités.
Le réseau, ce n’est pas seulement les contacts LinkedIn ou les anciens collègues. Ce sont aussi les copains de promo, les amis d’amis, les connaissances croisées une fois à un apéro pro. Toutes ces personnes qui n’ont peut-être pas besoin de vos services, mais qui peuvent vous recommander. À condition de savoir ce que vous proposez.
L’idée, ce n’est pas de « demander un service », mais d’informer. Un message bien formulé, publié sur LinkedIn ou envoyé en direct, peut faire beaucoup. Pas besoin d’en faire trop. Juste expliquer à qui on s’adresse, ce qu’on propose, et pourquoi ça peut aider.
Par exemple : « J’aide les petites structures à gagner en visibilité grâce à des contenus clairs et bien référencés. Si quelqu’un dans votre entourage peut en avoir besoin, je suis dispo pour en discuter. » Simple, posé. Et ça fonctionne plus souvent qu’on ne le croit.
3. Proposer une offre de lancement
Au début, décrocher les premiers accords demande parfois un petit levier. Une offre de lancement bien pensée peut faire la différence. Non pas pour brader son expertise, mais pour susciter l’intérêt, lever les doutes, créer l’impulsion.
Forme libre : tarif préférentiel limité dans le temps, audit offert, session découverte, bonus sur une première commande… Peu importe le format, tant que c’est clair, cadré, sans ambiguïté sur la valeur réelle de ce qui est proposé.
Double effet. Pour le prospect, le premier pas devient plus simple. Pour le professionnel, c’est l’occasion de tester une méthode, affiner un discours, engranger des retours concrets et, parfois, décrocher un témoignage.
Exemple : un consultant en stratégie peut proposer une session de 30 minutes pour cartographier les axes d’optimisation d’un projet. Une approche juste assez pour donner envie d’aller plus loin.
4. Demander des témoignages et des cas dès le début
Dès les premières missions, il est important de demander des témoignages. Cela peut sembler prématuré, mais ces avis sont essentiels pour créer de la crédibilité. Un témoignage, même simple, montre que l’on a apporté une valeur réelle et mesurable, ce qui est bien souvent plus convaincant qu’une promesse de résultat.
Les témoignages n’ont pas besoin d’être longs ou détaillés. Une simple phrase, qui met en avant un résultat concret ou un bénéfice, suffit à valider la qualité de l’offre. L’objectif est d’obtenir une preuve sociale qui permette aux prospects suivants de se projeter plus facilement.
L’idée ici n’est pas de chercher à accumuler des témoignages, mais de commencer à bâtir une base de retours réels et authentiques dès le départ. Ces témoignages feront la différence lorsque les prospects se poseront la question : « Est-ce que ça marche vraiment ? ».
Un exemple classique : après avoir livré un premier projet à un client, une phrase simple comme « Grâce à cette prestation, nous avons amélioré notre visibilité en ligne » est déjà un retour puissant qui rassure et attire.
5. Créer une présence digitale professionnelle
Aujourd’hui, se faire connaître passe par une présence en ligne bien pensée. Pas besoin d’un site complexe ni d’être sur toutes les plateformes. Ce qui importe, c’est d’être visible de manière cohérente et claire.
Il ne faut pas non plus sous-estimer l’impact d’une activité régulière, même modeste, sur LinkedIn. Pas besoin de publier tous les jours, mais un article ou un conseil bien ciblé de temps en temps suffit pour rester visible et crédible. L’objectif ? Montrer qu’on maîtrise son sujet tout en restant accessible.
Un bon exemple : un coach en entreprise qui, en plus de son site, partage chaque mois une réflexion ou une astuce sur LinkedIn. Cela renforce sa position d’expert sans tomber dans la sur-communication.
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6. S’inscrire sur des plateformes spécialisées
Se faire connaître, c’est aussi savoir où se positionner. Les bonnes plateformes sont des tremplins essentiels, surtout au démarrage. Choisir celles qui correspondent à son domaine et à ses compétences est la clé.
Ces plateformes offrent une visibilité ciblée et, surtout, apportent une légitimité grâce aux avis clients et aux évaluations. C’est une première étape pour bâtir sa réputation, sans partir de zéro.
Prenons l’exemple d’un développeur no-code débutant. Plutôt que de viser directement des projets ambitieux, il commence par une mission plus simple, comme la création d’une landing page pour des indépendants ou des associations. Il affine ainsi son offre, récolte des retours et construit un premier portfolio solide. Avec le temps, les projets plus complexes s’enchaînent naturellement.
Ce n’est pas une course, mais un chemin progressif vers des projets plus grands et plus ambitieux.
7. Faire une prospection directe mais personnalisée
La prospection directe, c’est un peu comme la cuisine : il ne suffit pas de jeter des ingrédients dans une casserole et espérer que ça devienne un plat digne d’un chef. Il faut savoir doser, ajuster et surtout, ne jamais perdre de vue ce qui va réellement plaire à l’autre.
Trop souvent, l’erreur est d’envoyer des messages standardisés, de cocher des cases sans vraiment se soucier de l’individu derrière. Pourtant, la clé du succès se trouve dans l’attention qu’on porte à chaque contact. Il ne s’agit pas de « toucher » un prospect, mais de comprendre ce qui va résonner en lui.
Prenons un exemple simple mais efficace : une marque artisanale qui veut entrer en contact avec un commerçant local. L’idée n’est pas d’envoyer un message en mode « publicité générique », mais de s’appuyer sur ce qui fait sens pour ce commerçant. Un message du genre :
« J’ai remarqué que vous mettez en avant des produits faits main dans votre boutique, et je pense que nos articles pourraient parfaitement compléter votre offre pour la saison à venir. Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer un échantillon. »
Pas de discours pompeux. Pas de fioritures. C’est direct, pertinent, et surtout, personnalisé. Ça capte l’attention sans paraître trop commercial, tout en ouvrant la porte à une vraie conversation.
8. Publier du contenu utile et pertinent
Partager du contenu, c’est bien plus qu’une simple stratégie marketing : c’est un moyen de montrer qu’on sait de quoi on parle. Pour que cela fonctionne, il faut que ce contenu soit utile, pertinent, et qu’il réponde vraiment aux besoins de vos prospects.
L’objectif ici est de créer des ressources qui apportent une réelle valeur.
Cela peut être un article sur un sujet que nos prospects cherchent à comprendre, une vidéo qui résout une question fréquente, ou même une infographie qui simplifie une information complexe. Le contenu, c’est ce qui permet de construire la confiance sur le long terme.
Par exemple, une petite entreprise qui vend des produits zéro déchet pourrait partager des astuces sur comment réduire sa consommation plastique au quotidien. Ce type de contenu est simple, mais il capte l’attention d’une audience qui se soucie de ces enjeux, tout en montrant que l’entreprise connaît les préoccupations de ses clients.
9. Assister à des événements et faire du networking
Sortir de son cadre, changer d’air, croiser d’autres parcours : les événements offrent un air différent. On ne vient pas pour distribuer des cartes à la chaîne, mais pour rencontrer des gens qui partagent les mêmes questions, les mêmes envies, parfois les mêmes obstacles.
Ce type de rencontres nourrit : on découvre d’autres façons de faire, on prend du recul, on élargit sa vision. Et souvent, ça débouche sur des collaborations qu’on n’aurait jamais anticipées.
Par exemple : dans un salon dédié à l’artisanat, une créatrice de bijoux discute avec un fabricant d’emballages durables. Pas de lien direct, mais une conversation qui aboutit à une collaboration autour d’un packaging écoresponsable.
10. Mesurer ce qui fonctionne et ajuster sa stratégie
Impossible d’avancer les yeux fermés. Suivre les résultats, c’est ce qui permet de garder le cap. Pas besoin d’un tableau de bord ultra-complexe, mais quelques indicateurs bien choisis font toute la différence.
L’idée : repérer ce qui fonctionne, creuser ce qui coince, et ajuster sans attendre. Une stratégie, ça vit. Ça s’adapte en fonction des retours terrain.
Une campagne mail affiche un bon taux d’ouverture mais peu de clics ? L’objet attire, mais le contenu ne convertit pas. Des posts sur les réseaux génèrent de l’engagement mais pas de contacts concrets ? Il faut peut-être revoir l’appel à l’action.
Ce sont ces petits réglages qui, cumulés, renforcent l’impact. On ne cherche pas la perfection du premier coup, mais une trajectoire qui progresse au bon rythme.
Par exemple : si un post sur un nouveau produit génère beaucoup de commentaires enthousiastes mais aucun passage à l’achat, il peut être pertinent d’ajouter un lien direct vers une offre découverte ou un échantillon gratuit. Une simple friction levée, et les résultats peuvent changer du tout au tout.